Un article bête et méchant
EN RANCŒURS LIBRESUn oreiller pour le repos des ânesL’impératif catégorique du blog de ChénopodeOrange’s Amer ResolutifLe casino de la finA quelques dizaines de kilomètres du Cap-Ferret en Gironde, pas loin du centre de la ville d’Andernos, se trouve un casino contemporain situé au fond d’un parc. Quand vous y entriez en voiture, dans les années 2011, les allées étaient envahies par de grands cubes amalgamés en gigantesques dés, façon Las Vegas, du plus mauvais goût . Quoique, ils y sont toujours. C’était du temps où un portier accueillait les client. Un jour, j’y ai même rencontré un membre, de la Société dans laquelle je travaillais ! Par exemple, j’étais restée pétrifiée ! En effet, en plus du sentiment de culpabilité de me trouver en plein après-midi dans un endroit où je n’avais pas lieu d’être, j’arrivais en même temps qu’une personne rubiconde à trois mentons, mon Directeur export ! Il représentait la personne que je détestais le plus dans l’entreprise, la dernière que je voulais voir ici. Je n’avais jamais supporté son harcèlement silencieux suivi de totale ignorance à mon égard après mes refus. Après tout, nous étions en entreprise. Ce fut alors que MO me décocha un regard porcin, étonné puis ravi de notre rencontre dans un lieu aussi subversif pour une simple femme. A tel point qu’un immense sourire s’étira jusqu’à ses molles oreilles. Depuis ce moment fatidique, je me jura de ne plus jamais remettre les pieds au casino d’Andernos. Une auto-exclusion de CasinoEn revanche, je me suis aperçue que la décision de lâcher ses habitudes, sans prévoir d’activité parallèle, est aussi aussi dangereuse que de lâcher le guidon d’un vélo, en tenant les mains croisées derrière son dos. Il fallait trouver autre chose. Voici donc la raison de l’ouverture d’un blog fou sur la plateforme de rire Blogourt, baptisé Chénopode (qui n’existe plus : Blogorama ayant fermé). Il s’appela en second Orange’s Amer Résolutif, mais mine de rien, malgré l’idiotie des articles, il fit beaucoup d’adeptes. Seulement, un jour je fus contrainte de le fermer. Un troll avait surgi, écrivant des bêtises régulièrement en commentaires, en chat, en messages privés. Peu importait, de toute manière, il avait fait son temps. Il comportait aussi des énigmes, pour occuper l’esprit quand on ne l’a plus au jeu… C’est ainsi que je les ai conservés pour plus tard les republier. Traduction à la manière Oulipienne, réponse plus bas (*) |
Ton com n’est pas réussi Troll !Tu « pipeauterais » pas un peu, Toi ? Pas de chance pour ta petite vanité, tu n’auras pas ton lâche petit succès, je ne publierai pas ton commentaire. Mais laisse-moi le plaisir de ces quelques lignes : Compagnon des mauvais jours Je te souhaite une bonne journée Salut Virus ! |
UNE AUTRE ÉNIGMEL’ÉNIGME DE STANFORDCe problème a été posé lors d’une épreuve de réflexion aux étudiants de Stanford. Trouvez ce que cela peut bien être : C’est mieux que Dieu. Je devine tout l’intérêt que vous portez à la résolution des énigmes aussi, je soupçonne que vous attendez avec impatience de connaître la solution de l’énigme de Stanford qui n’a certainement pas manqué de vous interroger. |
Celle-là tu peux en faire tienne
Merci pour le message dans mon Livre d’Or. La saison s’achève et tu gardes toujours la faculté de dire que tu me voles des images ! et de venir m’insulter ensuite.
Parfois je pense à la chute d’Alice de Lewis Carroll. Dans le livre, selon Beigbeder elle tombe dans un puits de quatre miles de profondeur. Ce serait bien s’il existait ce pays des merveilles pour te faire chuter. Comprendras-tu un jour qu’il ne sert à rien de jouer ?.
(*) Traduction à la manière Oulipienne. Un des plus célèbres poèmes de Victor Hugo, "Demain, dès l'aube", qu'il écrivit à la mémoire de sa fille décédée, se cache derrière cette "traduction" absurde. "Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur". Le poème a été traduit selon la technique de l'antonymie : chaque mot important du poème hugolien a été remplacé par son opposé. Ce procédé a été imaginé par l'Oulipo qui précise que, pour les mots qui n'ont pas d'antonyme, "on cherchera la réponse dans les fables, dans l'imaginaire collectif". Ici, par exemple, le houx est devenu une algue et Harfleur est devenue Menton. (**) AVC Accident vasculaire cérébral